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IOTA a quatre fondateurs : Sergey Ivancheglo, Serguei Popov, David Sønstebø et Dominik Schiener.

Selon l'IOTA Foundation, leur initiative s'est rapidement développée depuis, et les membres de l'équipe sont dispersés dans plus de 25 pays.

M. Sønstebø et M. Schiener président le conseil d'administration. M. Popov est à la fois membre de ce conseil et directeur de la recherche de la fondation.

M. Ivancheglo a quitté le projet basé à Berlin en juin 2019, mais il tient toujours un rôle de conseiller non officiel. À l'époque, il déclarait : « Pour moi, la IOTA Foundation n'est plus le meilleur cadre pour réaliser ce que nous avions prévu de créer en 2014 et en 2015. J'ai toujours mieux travaillé dans un environnement moins rigide. Je me réjouis de poursuivre le travail sur le développement du matériel et des logiciels du IOTA de façon indépendante ».

Et bien, comme nous l'avons mentionné plus haut, le fait est qu'une blockchain sans blockchain est plutôt inhabituel.

Le nom plus technique de Tangle est « Directed Acyclic graph », et, comme l'explique M. Sønstebø dans un article de blog en 2015, cette technologie vise à conserver la capacité de la blockchain à traiter des transactions de manière sécurisée. La seule différence est qu'elle ne s'inscrit pas dans une logique de blocs.

Il écrit aussi que : « Le IOTA ne doit pas être considéré comme un jeton alternatif (altcoin) à d'autres cryptomonnaies telles que le Bitcoin, mais plutôt comme une extension de l'écosystème de la blockchain. Le IOTA est destiné à fonctionner en synergie avec ces autres plateformes pour y créer une forme de relation symbiotique et cohésive. Le IOTA propose une solution qu'aucune autre crypto ne présente : des microtransactions efficaces, sécurisées, légères, en temps réel et sans frais ».

Les nouvelles transactions sont validées en approuvant les deux transactions précédentes d'un autre nœud. Il s'agit là d'une nouvelle approche, puisqu'elle signifie que la taille et la vitesse du réseau sont liées au nombre d'utilisateurs de la plateforme.

Alors que certaines cryptomonnaies sont gérées en tant qu'entreprises, la IOTA Foundation affirme qu'elle n'a pas de but lucratif, ajoutant que son unique objectif est de rendre le réseau aussi prospère que possible.

Enfin, le IOTA se distingue de ses concurrents en établissant des partenariats de haut niveau avec le géant automobile Volkswagen et en aidant la ville de Taipei à mener des projets intelligents.

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Le MIOTA a une réserve maximale de 2 779 530 283 jetons, tous en circulation.

Au moment de sa levée de fonds, cet actif digital était décrit comme un jeton utilitaire qui pourrait servir aux paiements sur le réseau, plutôt qu'un jeton de partage de profit.

Un nombre étonnant de 999 999 999 jetons ont été vendus pendant la crowdsale de 2015, générant un revenu de 1337 BTC pour la fondation. Puisque le Bitcoin ne valait que 325 $ à l'époque, l'équipe aurait pu se retrouver avec des gains substantiels dans les années qui suivirent.

Notons que le montant de MIOTA a augmenté au cours des années suivantes, l'équipe étant d'avis qu'une offre supérieure rendrait le jeton adapté aux « petites nanotransactions » qui auront sûrement lieu entre appareils IdO.

La IOTA Foundation est lancée en octobre 2017 et, à l'époque, elle possédait environ 5 % des jetons en circulation (qui ont été donnés par la communauté). La fondation déclare que « la majorité de ces fonds seront alloués à la création d'une armée de développeurs et de chercheurs ».

Comme le réseau IOTA n'est pas une blockchain, on pourrait croire qu'il n'a pas besoin d'un mécanisme de consensus. Néanmoins, pour assurer la sécurité du réseau, un puzzle preuve de travail relativement simple est inclus dans le processus de validation de transaction.

Le IOTA a levé des inquiétudes en matière de sécurité. Dans le passé, des chercheurs auraient trouvé des vulnérabilités dans le code du projet.