Analyse détaillée
1. Confidentialité et anonymat
Verge met l’accent sur la confidentialité des transactions en les faisant passer par le réseau Tor, ce qui masque les adresses IP des utilisateurs. Elle utilise également des adresses furtives, qui créent des portefeuilles uniques pour chaque transaction afin d’empêcher le suivi sur la blockchain (FAQ Verge). Contrairement à Monero, qui utilise des techniques cryptographiques pour la confidentialité, Verge se concentre sur l’anonymat au niveau du réseau, offrant un bon équilibre entre facilité d’utilisation et protection de la vie privée.
2. Architecture technique
Issue d’un fork de Bitcoin en 2014 (initialement appelée DogeCoinDark), Verge conserve la sécurité de Bitcoin tout en utilisant un système de minage multi-algorithmes (Scrypt, X17) pour décentraliser la validation des transactions. Elle traite les transactions en 5 à 10 secondes avec des frais d’environ 0,1 XVG, ce qui la rend adaptée aux paiements quotidiens. Les mises à jour récentes, comme Verge Core v8.0.2 (octobre 2025), ont amélioré les performances des nœuds et l’intégration avec Tor (Jalons).
3. Écosystème et cas d’usage
L’écosystème de Verge comprend des ponts inter-chaînes (par exemple XVGETH sur Ethereum) et des partenariats comme Bridgers, qui permettent d’échanger des tokens entre les réseaux ERC-20, BSC et Base. Verge est accepté par des commerçants via des plateformes telles que NOWPayments et MyCryptoCheckout. Le projet met aussi l’accent sur la conformité réglementaire avec des portefeuilles compatibles ISO 20022, facilitant l’interopérabilité institutionnelle (Tweet Verge).
Conclusion
Verge est une cryptomonnaie dérivée de Bitcoin, qui met en avant une anonymat accessible et des paiements rapides. Son modèle communautaire et ses outils inter-chaînes visent à connecter la finance décentralisée avec des usages concrets. Verge pourra-t-elle concilier son engagement pour la confidentialité avec les exigences croissantes de transparence réglementaire ?